Empreintes du bonheur que je découvris
En vendangeant l’orient de vos gorges
À l’heure où se réjouit l’âme
Toi qui es son fils, tu es aussi le mien
Dans les bras de chaque rumeur
Dans le regard de chaque attente
À l’heure où les hommes bâtissent
Toi qui es son fils, tu es aussi le mien
Rayon de tendresse qui m’a transpercé
Alors que je cheminais à travers la course du soleil
À l’heure où se dévident les contes
Parce que tu es son fils, tu es encore le mien
Quand saturne à l’affut nous arrache
Les rêves que nous avions tissés
A l’heure où il faut entrouvrir la terre
Parce que tu es son fils, tu es toujours le mien
Lorsque mars exténué
S’abîme dans un bâillement de pervenche
A l’heure où le temps s’égare