Comme des sourires torturés, nous sommes fendus
Arbres vieillards, tordus jusqu'au ciel
Des océans immenses qui nous traversent,
La profondeur baigne seule dans nos cernes
Et les cendres des savoirs qui traînent
Empoussièrent la danse lente de nos pas.
Famine, famine de lumière
Des ténèbres qui coulent sur nos épaules,
Du givre amoureux qui tremble et meurt,
Et de la tristesse qui perle sur chacun de nos mots,
Nous sommes aussi fatigués que les étoiles...
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