Tes cheveux dénoués tombant sur tes épaules
Tes lèvres dans mon cou, ton souffle qui me frôle
A l’instant merveilleux où tu perds tout contrôle
Que j’aime, j’aime, j’aime ça

Découlant de ton corps mes mains qui te caresse
Quand dans ma tête enflée des idées folles naissent
Je sens dans tes reins s’enflammer ta jeunesse
Que j’aime, j’aime, j’aime, j’aime ça

Ta voix rauque qui m’excite et me trouble
Me donne l’impression de devenir ton double
Que mon cœur bat si fort, que ma passion redouble
Quand je me coule en toi
Que j’aime, j’aime, j’aime ça

Tes râles entrecoupés de mots inaudibles
Qui tout au long de la nuit prennent mon cœur pour cible
Que ma peau et ta peau jouent les indivisibles
Dans un torrent de joie
Que j’aime, j’aime, j’aime ça

Quand ton corps sous mon corps dans la nuit se déchaine
Et ta langue qui s’amuse à taquiner la mienne
Et tenir de ma vie l’azote et le fiel
Que j’aime, j’aime, j’aime, j’aime ça

Quand briser les senteurs, ces parfums de mâle
Émanant de ma peau font naître tes râles
Je te vois défaillir, te voir devenir femme
Que j’aime, j’aime, j’aime, j’aime ça

Le plaisir que tu prends lorsque l’amour t’emporte
Dans un orgasme fou jusqu’à l’ultime forte
Heureuse, épanouie et comme presque morte
Alanguie dans mes bras
Que j’aime, j’aime, j’aime ça
Tout comme un naufragé perdu dans la tourmente
Quand tu t’agrippe à moi, vulnérable et démente
Et me griffe et me mord et devient rayonnante
Auréolée de joie
Que j’aime, j’aime, j’aime ça

Quand tout devient précaire à l’orée de l’aurore
Sur l’océan d’un lit défait et chaud encore
Lorsque distraitement de ma main je t’explore
Que j’aime, j’aime, oui j’aime ça

Les gestes au ralenti, nos pensées unies
Devenant au matin plus pures et plus uniques
Si ces instants irréels et simplement uniques
Que j’aime, j’aime, j’aime, j’aime ça

Je reviens incarner cette passion profonde
Quand ta vie et ma vie se mêlent et se confondent
Il semble me porter au cœur d’un autre monde
Crier pour toi et moi
Que j’aime, j’aime, j’aime ça

Et lorsque nait le jour comme des enfants sages
S’ouvre pour mon cœur un beau livre d’images
Dont chaque instant vécu encore des flammes
Là où règne en reine des coups de suite au roi
Que j’aime, j’aime, j’aime, j’aime ça