Les flots nous portent à présent dans le brouillard.
La marée des noyés, notre seule aère,
Nous gracia de la peste,
Fléau qui des visages pourris des marins
Tissa le filtre d'Ébène.
La frégate, tel le canot des bûcherons,
Fendit l'air jusqu'à la ruine.
Et nous y perdîmes tout esprit,
Lorsque nos ciels furent d'eau
Et que nous enchaînèrent les
Nuées de corps gâtés des profondeurs.
La côte est maintenant très loin.
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